Perfekt Deutsch

Publié le par Fleur de Meudon

Wir sind immer froh, wenn ein Ausländer auf Französisch spricht. Er macht ein paar süsse Fehler aber das macht nichts. Danke für die Mühe. Und es gibt immer Leute, die sagen : "man sagt nicht so. Er hat einen Fehler gemacht!"
Wir haben immer im Kopf : "ich bin ein Berliner." von Kennedy. Und jetzt manche machen Bemerkungen. Aaaah," er ist einen Kuchen". Man sagt nicht : "ich bin ein Berliner" sondern "Ich bin Berliner".
Und heute in Frankreich, machen sich die Leute lustig wegen der Rede auf deutsch von Nicolas Sarkozy. Vielleicht hat er gesagt, "Wir sind Berlin. Wir sind Brühe". Natürlich war ich dort, natürlich habe ich sein Deutsch nicht verstanden. (Der Übersetzer war mit der Rede auf französisch noch nicht fertig). Natürlich war es lustig, als er auf Deutsch gesprochen hat. Aber egal.
Ein paar Tagen später war Angela Merkel dran. In Paris, auf Französisch... Und wie war´s

Ça fait toujours plaisir, quand un étranger ou une personnalité étrangère s´exprime dans notre langue. Bien sûr, il y a toujours des fautes qui nous font sourire mais c´est charmant. Cela rend les gens d´autant plus attachants. On est sensible à l´effort. Mais voilà, il y a  toujours de mauvais esprits pour pointer les erreurs. Aaaah, il a fait une faute.
On a tous en tête le fameux "ich bin ein Berliner" de Kennedy. Pendant des années, on nous a cité cette phrase en exemple. Et voilà qu´à l´occasion des 20 ans de la Chute du Mur, on nous dit que la phrase historique est incorrecte. Le président a dit qu´il était un beignet. Oui le Berliner est un beignet rempli à la confiture ou je ne sais quoi. Être un berlinois se dirait ich bin Berliner.
Un peu comme si  "je suis une tropézienne" ne correspondait qu´à une tarte.
Au moins j´ai appris quelque chose.

Nouvelle cible des traqueurs de fautes en langue étrangère : Nicolas Sarkozy et ses petites phrases baragouinées en allemand. Il aurait dit : "wir sind Berlin, wir sind Brühe". Peut-être, je n´en sais rien. J´étais là certes mais dans le brouhaha, je n´ai pas fait attention. J´ai juste noté l´effort, b-a-ba du langage diplomatique. L´important est qu´il parle allemand, le contenu ensuite n´est que secondaire. Qu´il ait dit " nous sommes Berlin, nous sommes du bouillon" (au lieu de Brüder frères), vu son niveau d´allemand, il pouvait dire ce qu´il voulait, nous n´aurions pas compris. Je suis d´autant plus tranquille pour dire cela qu´après quelques années dans le pays, on ne me comprend pas toujours.
Quelques jours plus tard, au tour d´Angela Merkel d´être sur le grill. En francais, à Paris... Alors c´était comment?
 


Publié dans Tagesbuch

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U
<br /> c etait guttural fif l'hamitie franco hallemande<br /> <br /> <br />
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