Voila mania

Au bout d'un suspens digne de l'épreuve en ligne du dernier Championnat du Monde, au dénouement sans cesse repoussé, Jean-René Bernaudeau peut se louer d'avoir trouvé un sponsor. Après la ligne franchie même. On n'y croyait plus puisque le dernier, dernier (cette fois c'est sur, dernière limite) délais avait été largement dépassé.

A croire que le futur sponsor était la Belle au Bois Dormant plongée dans un profond sommeil jusqu'au baiser du Prince Charmant Voeckler. Il fallait vraiment avoir été piqué par un rouet pour ne pas savoir que le manager vendéen avait grand besoin d'un nouveau sponsor.

Ca a été juste mais on est content pour la formation des Essarts. Une équipe bien sympathique qu'il aurait été regrettable de voir disparaître. Pas toujours facile de rebâtir une équipe quand on a quitté le circuit : on attend toujours le retour de Roger Legeay.

En parlant de sponsor... si il y a bien quelqu'un qui devrait être sponsor sportif, c'est bien voilà (.fr).  D'accord, c'est le groupe Orange-France Telecom. Donc pour prendre la succession de BBox, on va peut-être oublier. Mais n'empêche que Voila(.fr) a une dette envers les sportifs. N'avez-vous pas remarqué toute la publicité gratuite dont ils ont bénéficié cet été.

Tour de France, Championnat d'Europe d'athlétisme, de natation... tous les athlètes n'avaient que ce mot à la bouche : voila, voila... Toutes les deux phrases, le ... voilà. C'est le tic de langage de l'été.

"C'est vrai que", "au jour d'aujourd'hui", "en fait" , "bon ben" ou l'inoubliable "c'est clair", la liste des doudous verbaux  est longue.

Ces mots bouée auxquels on se raccroche devant la peur du blanc,  pourraient même être listés par catégorie professionnelle, classe d'âge. Histoire de ne pas toujours accabler les sportifs.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.